Mercredi 18 septembre, direction Paris et Le Café de la Danse pour aller voir Deportivo dans la cadre de l’Eldorado Music Festival. Le groupe partage l’affiche de cette soirée avec Two Bunnies In Love qui propose une pop classique. La première partie n’est pas vraiment marquante à mon goût (ce n’est pas vraiment mon style) à part le chanteur qui danse comme un grand pantin désarticulé.

C’est la première fois que j’allais au Café de la Danse à l’accueil très sympathique mais qui a un petit défaut : il y fait très, très chaud. Les Deportivo ne sont pas encore montés sur scène que la température est déjà élevée dans la salle.

Le set des Deportivo s’ouvre sur Carmen de Bizet, le groupe aime toujours autant les entrées décalées avant de commencer tranquillement (ou pas) sur Domino. Il ne faut pas attendre longtemps pour que cela devienne un joyeux bordel dans la salle. Le public est déchainé. Le pogo est permanent et quelques slammeurs s’en donnent à cœur joie pour le plus grand plaisir du groupe. Et ce n’est pas le petit incident sur Les bières aujourd’hui s’ouvrent manuellement, la traditionnelle reprise de Miossec, où l’un d’entre eux fait tomber involontairement le micro de Jérôme qui change les choses. Bien au contraire, sur Can be late, il invite encore les gens à venir les rejoindre pour danser avec eux. La scène se retrouve complètement envahie, si bien qu’à la fin du morceau les pédales de Jérôme et Richard sont totalement débranchées. Et Jérôme, qui n’en manque jamais une, profite de ce petit intermède technique pour nous gratifier d’une reprise très personnelle et très autobiographique de Il venait d’avoir dix-huit ans de Dalida. La salle s’est également transformée en chorale géante, toutes les paroles sont reprises en cœur par l’assemblée. On sent vraiment que le groupe est heureux d’être là pour le dernier concert parisien de cette tournée. Et malgré la chaleur, les Deportivo se donnent à fond.

Les titres s’enchaînent dans la bonne humeur et la décontraction mais dans un ordre différent de celui prévu initialement car, sur scène, le groupe n’en peut plus. Ils alternent titres pêchus et plus calmes pour essayer de récupérer un peu. La salle s’est transformée en véritable sauna, j’ai rarement eu aussi chaud lors d’un concert, et j’en ai fait pas mal (la dernière fois que j’ai eu aussi chaud c’était en 2007, au Splendid de Lille, pendant un concert de Mass Hysteria). Bref, je vous laisse imaginer la température qu’il fait sur scène… Julien a tellement chaud derrière ses fûts qu’il se cache sous une serviette pour essayer de se refroidir. Dans ces conditions, on ne peut pas en vouloir au groupe d’écourter légèrement le set. Il n’empêche, le groupe finit sur Roma et Paratonnerre pour mettre le public à genoux avec un rappel de folie !

Setlist :

  1. Domino
  2. Ivres et débutants
  3. Intrépide
  4. Suicide Sunday
  5. 1000 moi-même
  6. Les bières aujourd’hui s’ouvrent manuellement (Miossec cover)
  7. I might be late
  8. Personne n’arrive à l’heure
  9. Dans ta chambre
  10. Both on the same boat
  11. La salade
  12. Parmi eux
  13. Nos baisers
  14. Toutes les choses
  15. Imbéciles
  16. Pistolet à eau
  17. La brise
  18. Ne le dis à personne et personne ne le saura
  19. Sur le moment
  20. En ouvrant la porte
    [rappel]
  21. Roma
  22. Paratonnerre

Two Bunnies In Love

Deportivo

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