Après avoir découvert George Sound en première partie de Florent Vintrigner et avoir écouté en boucle leur premier opus Bouts de thérapie durant de longues semaines, il n’était pas envisageable de rater leur passage à la Maroquinerie de Paris ce lundi 11 mai, où ils assuraient la première partie d’As de trèfle.

Arrivé peu avant 20h devant la salle, la file d’attente est bien longue. En effet, le concert semble avoir un peu de retard puisqu’on peut entendre que la balance est en cours de réalisation à l’intérieur. Un petit quart d’heure plus tard, tout ce joli monde se retrouve propulsé dans la salle, et est rapidement rejoint par George Sound.

Alors que Laurent, Frédéric et Nicolas s’installent avec leurs instruments respectifs dans le fond de la scène, micro en main Damien et Erwan prennent place au centre.

S’il ne fait aucun doute que George Sound est content d’être là, le public semble lui plus frileux. La plupart des gens se sont tranquillement assis, et les rares à rester debout prennent soin de laisser plusieurs mètres entre eux et la scène. Le groupe tente alors de les inviter à se rapprocher, en vain. Mais trêve de blabla, place à la musique.

George Sound pose son son et sa voix, entre rap et rock, c’est un réel plaisir que de les retrouver en concert, et tel un gamin heureux et comblé, un sourire béat envahit mon visage. Et peu importe si le public est timide, en bon fan que je suis, je m’agite et récite les paroles de chaque chansons.

Au fil des morceaux, le public se densifie et doucement se risque à approcher le devant de la scène.

Le contraste est d’ailleurs assez frappant. Dans la fosse, rares sont les têtes qui osent aller jusqu’à se balancer. Alors que sur scène, c’est l’explosion. Damien et Erwan sautent dans tous les sens, si bien que j’ai l’impression de me trouver du mauvais côté du mur et aimerait bien qu’on m’autorise à aller danser avec eux.

Après une petite heure de concert, George Sound conclue son set avec Bouts de thérapie, à ma plus grande joie. Le groupe semble cependant assez triste du manque de réaction du public. Il faut dire que l’univers festif d’As de trèfle est bien loin du leur… Au final, histoire de réveiller tout ça, Damien et Erwan finissent par sauter dans la fosse pour danser avec le public. Quelques rondes se forment discrètement, un peu trop d’ailleurs. C’est peine perdue pour ce soir, mais ce n’est pas grave. La performance du groupe a été excellente, je ne manquerai donc pas de retourner les voir mardi 18 à l’International de Paris où j’espère que les gens seront un peu plus chaud. Je vous invite d’ailleurs à m’y rejoindre et à m’aider à agiter tout ce joli monde !

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Photos © fofi