Je laisse tout derrière moi et prends la route pour Marmande, dans le sud-ouest, pour les 15 ans de Garorock. Au programme des festivités, beaucoup de concerts, beaucoup de découvertes musicales. Comment résumer ce weekend comme on en vit rarement en quelques mots ? Je relève le défi, en essayant de vous offrir un report digne de ce nom, pour un festival à hauteur de mes espérance, totalement Garorock !

A certains festivals, on y va pour l’ambiance, pas spécialement pour la programmation. On se laisse entrainer par les copains, le temps d’un weekend. Dans tous les cas, on le sait, on va passer un super weekend. Pour ma part ce n’est vraiment pas le cas pour Garorock. Pour les 15 ans, l’équipe de Marmande nous annonçait une programmation riche, et celle-ci était bien au-dessus de mes espérances. Garorock, c’est un peu le premier festival de l’été pour, tout du moins, les fans d’électro. C’est celui-ci qui lance le feu vert et qui nous donne envie de faire un maximum de festivals cet été. La programmation n’est pas vraiment éclectique. Le programmateur doit être un grand fan d’électro et de la troupe ED Banger, ou alors il nous cache vraiment bien son goût pour la chanson française.

Garo anecdote – n°1
Lieu : Sortie d’autoroute

On aperçoit les petits vestons bleus qui nous regardent du coin de l’œil « C’est pour nous ! C’est pour nous ! » « Gagné ! ». Le Monsieur nous demande de sortir nos stupéfiants si nous en avons en notre possession. A défaut, ils sortent les colosses baveux qui vont nous dénicher ça à la première odeur de mauvaise drogue. Évidemment, nous sommes totalement ahuris par les propos du monsieur, tout tremblants de peur. On nous laisse finalement passer tranquillement en nous souhaitant un bon weekend avec le sourire. L’arrivée dans le sud me fait évidemment exagérer mes propos, je suis déjà en transe rien que de penser au weekend qui nous attend. Le temps de perfectionner notre imitation d’accent sudiste dans la voiture et nous voilà arrivés à Marmande, totalement frais et pimpants !

On retire nos badges au stand presse, on monte la tente, on prend un (léger) apéro. Notre arrivée sur le site est tardive. On prend nos repères et on se dirige directement vers le Garoclub. Sous ses allures de boites de nuit, le Garoclub est le lieu dub step du weekend.


Beataucue

Dans le Garoclub, nos grands-mères seraient outrées d’entendre un tel mot, Beataucue. Heureusement, ce soir-là, je n’ai vu aucune personne accompagnée de sa grand-mère dans le Garoclub. Les deux français repérés par Kitsuné offre un son fidget house, techno racée ou encore électro ludique.
Deux Français, et pourtant souvent en Australie ou en Angleterre, Alexis et Médéric nommés Beataucue ont réussi à se faire un nom rapidement dans le monde électronique face à Djedjotronic, Boys Noize, Crookers ou encore Brodinski. Ceux-ci peuvent d’ailleurs en prendre de la graine pour faire transpirer le dancefloor. Cependant, on les soupçonne d’avoir grandi dans un château d’Ariège passant leur temps libre à chanter des chansons paillardes… Troublant !


Designers Drugs

Je connaissais de nom comme qui dirait « très vite fait ». Dans le garoclub, c’est l’heure de l’apogée, tout le monde lève les mains en l’air, le Garo est chaud. Les deux américains de Designers Drugs investissent la petite scène du club. Le duo New Yorkais chauffe l’ambiance, la foule devient folle, et ce n’est pas pour lui déplaire ! Avec leur nom de drogue permettant de contourner les lois, le groupe nous offre une électro nerveuses aux basses bien saturées.


Etienne de Crecy

Rendez-vous pour le dernier concert de cette première soirée, sous le grand hall. Dans un spectacle où les jeux de lumières sont aussi importants que la musique. Je me demande si ce n’est pas ce « grand » plus, qui fait « le tout », et qui nous donne toute cette énergie pour être en transe devant un mec mixant derrière ses platines. Après le concert, je pense que non. L’homme saurait aussi nous faire suer à notre hauteur mais surement d’une toute autre manière, c’est tout à son honneur ! Etienne de Crecy est aujourd’hui bien ancré dans le monde électronique, en tant que DJ, mais également en tant que producteur.

 

© Photos Yacine Arhaliass d’electroblog.fr
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