Pour cette dernière date en tant qu’ODyL, le groupe promettait pour le concert – je cite – « des pogos et des nichons » sur les réseaux sociaux. Teaser parfait pour cette « party » au Gibus Café (et non au Gibus Club, si je savais lire, ça m’aurait évité d’être en retard…) qui avait à la fois un goût de nouveau et de fin. Etrangement, ODyL fêtait là la sortie de son premier album Petite, mais aussi la fin du groupe sous cette forme, avec en arrière plan de sombre histoire de major…

Je dois dire qu’après une journée cumulant retard de train, métro et confusion entre club et café pour cause d’analphabétisme, j’étais bien content d’arriver finalement juste avant le début du concert d’ODyL… en ayant complètement raté les premières parties. Après une série de balances et quelques gorgées d’alcool – pardon d’eau venue du S** Coffee -, ODyL a commencé ce dernier set par son titre phare, Petite, et donné tout de suite le ton : dans la toute petite arrière-salle du café, l’ambiance est rock, limite garage, rempli par des fans qui entonnent les refrains par cœur, timidement. ODyL donne quant à elle toute l’énergie dont elle déborde et que la scène, trop petite, peine à contenir.

Accompagnée par ses trois musiciens, mais malheureusement desservie par une acoustique pas complètement à la hauteur, ODyL égrène les titres de son album, des inédits, des hommages et invite ses ami(e)s à participer à la fête, le tout avec beaucoup d’émotion et de puissance. C’est un concert de potes, le final avec les membres de son ancien groupe Ilis est chargé de plein d’histoire, comme un nouveau départ. ODyL finit le concert accroupie dans la fosse, en acoustique, avec un Cartable prometteur d’un avenir, peut-être… et sans aucun doute autre.

O(ver)D(ose)y(our)L(ife), O(ver)D(ose)y(our)L(ove), et surtout reviens-nous vite car tu nous manques déjà.

ODyL

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