Du haut de sa petite vingtaine d’année, un phénomène Rock est en train d’éclore. Rock avec un R majuscule, car avec Izia, ça devient un nom propre. Tant elle donne, tant elle bouge, tant elle et ses musiciens balancent un show d’un ampérage à faire péter les amplis. La sueur est sur scène, et dans la foule. Une sueur électrique, comme un concentré d’énergie rock qui se diffuse inévitablement dans l’atmosphère de la salle de concert. Désinvolt revient sur ce phénomène qui fait rocker les cœurs de Paname en Provinces.

Niort le 9 Octobre, Bataclan le 13. Zoom en images, et en sensations sur la tournée évènement de cette rentrée 2009. Deux concerts, deux points de vues, photos ou récit, laissez votre imagination suivre les riffs et les distorsions.

13 octobre. Direction le Bataclan. 20h, la salle est encore bien vide.

Gush monte sur scène pour assurer la première partie. Une très charmante découverte que nous offre ici Izia. Pour l’anecdote, on notera que c’est le groupe de son ancien batteur.

Quoi qu’il en soit, ces quatres types au look qui rappelle étrangement That 70’s show (voire un certain Howard Wolowitz) chauffent la salle, qui justement se remplit peu à peu.

L’ambiance est là, nous voilà fin prêt !

Izia, son mini-short, son manteau à poil long et sa Gibson rouge envahissent la scène. Life is going down débute d’une voix calme et posée avant de terminer dans une explosion de guitares. On continue sur la même lancée avec Lola et puis elle invite le Bataclan à monter dans « le grand train du rock’n’roll » avec The train.

Hurlement, guitare saturée et explosion de batterie. Le Bataclan tremble et nous avec. Une chose est sure, le rock’n’roll n’est pas mort !

Viens le tour de Back in town. Mais si on passait aux choses sérieuses ? « La plus grande partouse jamais organisée », ça vous tente ? Sugar cane, c’est le moment de « rouler des pelles à nos sex target ».

On enchaine avec une chanson dédiée à « tous ces connards qui nous jugent ». Hey bitch! résonne entre les murs.

Suivent The light et Take me back. Izia envoie du lourd, jouant avec son guitariste, attisant l’un l’autre.

Devant cette montée d’adrénaline et de sensualité, c’est l’heure de l' »instant porno ». Transpirons à la recherche de notre côté sexy. Disco ball termine dans un déchainement de guitare et de cris quasi orgasmiques. La salle en redemande.

Mais il est l’heure de se dire au revoir (ou du moins de faire semblant avant le rappel). Un Let me alone au final hallucinant. Izia va jusqu’à prendre la batterie en main, et elle envoie la sauce !

Le temps de les faire revenir sur scène, on ré-attaque avec une nouvelle chanson, dédiée à un connard bien précis cette fois. Puis on continue avec une reprise de Little Richard, Lucile. Deux petits tours, et puis s’en vont…

Le temps de deux concerts, l’intensité d’une première et d’une dernière, Izia a « kiffé sa race » et nous aussi ! A tout juste 20 ans, elle signe là une prestation magistrale, ça promet pour la suite…

Izia nous fait la totale, un instant provocante, un autre déconneuse, elle se montre sensuelle, aguicheuse, terriblement rebelle, surtout pas tricheuse. La transe de la performance, le charisme et la présence. Déchainement des éléments en soutien gorge à la batterie, cette ange a le diable en elle, et le feu au corps, un délicieux mélange… à savourer épicé…

La chronique du 1er album d’Izia
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Photos : Désinvolt