Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais je vous l’annonce clairement, c’est mon gros coup de coeur de ce début d’année 2012. Il faut dire qu’à la première écoute, j’y ai retrouvé du Miossec, du Gainsbourg et surtout du Bashung, que je regrette encore. Déjà le concept : partir un mois aux Etats-Unis et traverser le pays d’Est en Ouest, de New York à San Francisco, tout cela en voiture, avec 2 appareils photos, en s’arrêtant dans des motels et en y composant une chanson à chaque fois. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi c’est déjà quelque chose que j’ai toujours rêvé de faire et je vous invite à suivre le blog de voyage de Bertrand : il nous y explique ses rencontres, ses compositions, ses états d’esprit et nous ouvre les portes de sa passion et de son intimité.

Cette même intimité que l’on retrouve dans tout l’album, dans lequel on se sent très proche de l’artiste, à la fois par la simplicité de la voix, l’univers musical envoûtant et les images qu’il arrive à nous communiquer par le son. La grande force de l’album, nous faire voyager, quitter notre quotidien, en créant une sonorité propre à chaque ville et qui lui correspond parfaitement. Moderne à New York, aux sonorités Western au Nevada, mélancolique au dernier jour à San Francisco. En plus de cela, quelques captations de bruits de ville, sirènes, voitures,… il n’en faut pas plus pour traverser l’Atlantique. Vous ajoutez, en plus, des compositions musicales juste parfaites, une voix calme et suave et vous avez simplement les poils qui se hérissent.

Je pourrais vous décrire chaque étape du voyage, chaque émotion ressentie pour chaque piste mais je préfère vous laisser découvrir par vous-mêmes ce pur bijou artistique. Je garde une préférence tout de même pour Burnsville, Je cherche ta voix et surtout pour Joe, magnifique chanson sur un vétéran du Vietnam qui se retrouve seul sur le trottoir. Mais ne citer que ces pistes est un vrai luxe car tout l’album est simplement magique, à l’exception peut-être de J’aime Bukowski pour laquelle je n’ai pas vraiment accroché. Je n’aurais malheureusement pas la chance d’assister à ses premiers concerts, mais là aussi l’approche artistique est vraiment originale. Sur chaque chanson, Vincent Gravé dessine en temps réel des paysages illustrant la musique sur un écran géant.

Mon cher Bertrand, si l’idée vous reprend de refaire ce type de voyage, je veux bien être de la partie et m’occuper des photos 😉

Tracklist

  1. New-York, 6 heures du matin
  2. Burnsville
  3. Motor Hotel
  4. D’autres heures
  5. Des paquebots en épaves
  6. Je cherche ta voix
  7. J’aime Bukowski
  8. De vent et de poussière
  9. Desert motel
  10. Help me
  11. Joe
  12. Dernier jour à San Francisco

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