MAINSTAGES

Pleymo : je ne connaissais le groupe de néo seulement de nom, mais il faut bien avouer que je comprends le phénomène qui pousse tout le monde à aller les voir en live. On a branché le chanteur sur du haut voltage, c’est pas possible ! Inactifs depuis 2007, il veulent tout surpasser pour leur retour au Hellfest. Jouant avec le public, clamant vouloir le plus gros Braveheart (ou Wall of Death : une tranchée dans laquelle les gens se foncent dessus au signal de l’artiste, pour ceux qui ne suivent pas). Demandant à toute la fosse de “tourner la machine à laver” pour créer un circle pit, ou encore d’envoyer le front vers le sol, pour créer un effet esthétique géant. Un groupe pour lequel, même si tu ne connais pas les morceaux, tu réussis à t’ambiancer.

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TEMPLE

 

Ouverture du bal de la deuxième journée à 11h pour ma part, avec les frenchis de Pensées Nocturnes, originaires Paris et leur déglingué black metal. Beaucoup d’influences dans leur style (blues, classique, folk, jazz…). On ressent de la mélancolie dans des morceaux, aussi dérangeants qu’entraînants. Une expérience à vivre!

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Hantaoma, seulement deux album en 20 ans… Les concerts distillés au compte-goutte, donc on se réjouit de les voir programmés sur la Temple en ce deuxième jour de festoch. Ils nous mélangent bon nombre d’instruments aussi modernes qu’anciens, mêlés autant à des chants traditionnels que des textes de leur composition. Les paroles traitent aussi bien de la nature, des esprits, jusqu’à la vie des nobles de leur région. Leur compos pagannes se laissent écouter en cette fin de matinée.

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MISÞYRMING, fondé en 2013 à Reykjavík en Islande, il va falloir compter sur eux dans la famille du black métal. Les ténors du genre ont intérêt à bien se tenir car la relève est déjà là.

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Une de mes découvertes du festival : les finlandais de Oranssi Pazuzu. Ils se présentent pour la seconde fois en France, après avoir fait un passage au Fall of Summer en 2016. Leur musique complexe présentée sous un black metal expérimental (comme quoi le black et le prog’ ne font pas tout le temps mauvais ménage) a résonné sous la Temple en début d’après midi.

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Heilung, venus du Danemark, ils font du néo folk tribal, très original et unique en son genre. Leur musique et leurs chants ont pour but de soulager et de détendre avec un voyage musical parfois mouvementé. On a l’impression de tomber en pleine cérémonie chamanique et je peux dire que c’est pleinement le cas. Les différents morceaux s’enchaînent parfaitement, immergeant pleinement la Temple, qui est pleine à craquer (jusqu’au-delà de ses limites), dans une époque lointaine, dépaysante et ressourçante avec un côté très envoûtant et intriguant.
Aussi plaisant à écouter qu’à regarder, les costumes et la mise en scène sont à couper le souffle (merci aux écrans extérieurs qui permettent de profiter des concerts quand la place se fait moindre à l’intérieur).

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Arkona, est pour l’ouïe ce que le caviar et la vodka sont pour les papilles. Du made in Russie qui se déguste sans modération. Leurs chants sont puisés dans du folklore russe et de la mythologie slave, accompagnés par des instruments tels la flûte, tambourin et violon.
Et comme lors de leur passage en 2015, ils ont remis le feu sur scène et le public le leur a bien rendu.

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Enslaved, est un groupe de black métal viking norvégien, originaire de Haugesund, et fondé en 1991. Le groupe est habitué du Hellfest. A leurs débuts en 1991, leur son était plus black métal, viking et mélodique, mais les Norvégiens s’orientent vers un son rock et progressif dorénavant, sans pour autant en oublier leurs origines et nous le rappeler en explosant sur scène.

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Watain, plus qu’un concert, une expérience, surtout pour les premiers rangs. Si tu n’aimes pas sentir le souffle chaud des flammes ou encore te faire baptiser à coup de vieux sang à l’odeur tenace, et bien… fallait pas être dans les premiers rangs. Erik Danielsson entame sa messe un calice à la main d’où une odeur d’abattoir émane jusqu’au pit des photographes, et encore plus lorsque ce dernier vaporise son contenu vers la foule venue en masse.

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Dimmu Borgir, le nom d’une région islandaise réputée pour ses panoramas, arboré par un groupe norvégien ? Oui mais pas n’importe quel groupe, Dimmu Borgir est le plus grand groupe de black métal symphonique. Il a gagné ses lettres de noblesse depuis sa formation en 1993. Sur scène vous vous prenez une claque aussi bien auditive que cinétique. Un pur concert pour finir cette seconde journée de festival.

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ALTAR

Bloodshot Dawn, pour moi c’était une pure découverte. Des riffs à vous couper le souffle, un batteur qui ne ménage pas ses efforts pour tenter de faire sauter les bouchons d’oreilles aux head-bangers venus en masse imiter les trois gratteux du groupe.

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Demilich, est venu tout droit de Finlande pour effectuer une de leur très, très rares apparitions sur scène. Et pour cause, le groupe créé en 1990 est séparé depuis des années et ne se reforme que pour de rares moments. Un seul album à leur actif mais qui fait référence dans le death métal avec des riffs saccadés, technique que le death métal sait nous proposer, et par dessus ça vous rajoutez la voix totalement incompréhensibles de Antti Boman. Un son tout droit sorti d’outre tombe à vous hérisser le poil et qui va finir de réveiller les festivaliers en cette fin de matinée.

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Psykup, a été créé en 1995. Aujourd’hui à en voir le monde qui s’entasse sous la Altar, ils ont leur fans. Décrit comme un groupe mythique du paysage alternatif hexagonal, ils produisent un bruit qu’ils sont les seul à faire et qu’ils ont appelé autruchecore.

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Je ne connaissais pas les Londoniens d’Akercocke, avant de les voir arriver sous la Altar, donc surprise à leur écoute. Pour la recette de ce groupe : vous mélangez des styles comme du death, du black, et du progressive métal et il en ressort: Akercocke. Jason Mendonca est impressionnant, il module sa voix à volonté passant du simple hurlement à des growls death ou black puis à des parties de chant clair remplies d’émotion.

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Memoriam, jeune groupe anglais de 2016. Le groupe est jeune certe mais les membres n’ont nullement besoin de faire leur preuve vu leur CV. Karl Willetts (chanteur) et Andy Whale (batteur) sont des anciens membres de Bolt Thrower.  Frank Healy (guitariste), est un ancien membre de Napalm death et de BENEDICTION, Scott Fairfax (guitariste), est un ex-BENEDICTION lui aussi. Tout ce petit monde donne une putain de présence sur scène avec des sons puissants et purs. Que du bonheur.

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Kataklysm, les canadiens viennent nous donner la deuxième tournée de coups de pieds, au cul après leur dernier passage au festival en 2014. Ça tombe bien car la cicatrisation était faite et on commençait à se languir de les revoir sur le sol clissonnais. Une communion parfaite avec le public, ils jouent fort, ils jouent bien. T’as oublié tes bouchons d’oreilles… dommage. On notera aussi le bel hommage à leur ami Vinnie Paul en milieu de set.

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Children of Bodom, était le groupe de finlandais à ne surtout pas rater sous la Altar, voir même de l’ensemble des scènes en cette deuxième journée de festival. A la vue du monde qui s’entasse sous le chapiteau et à l’extérieur, je ne dois pas être le seul à penser cela. Comme à leur habitude le set était millimétré pile-poil, Alexi Laiho est toujours aussi impressionnant à regarder jouer.

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Nile, bien que leurs sonorités nous feraient presque voyager jusqu’en Egypte tout comme leur nom, il en est rien. Ils nous viennent de Caroline du Sud aux États-Unis.  Les groupe est une figure devenue quasi incontournable dans les références de brutal death metal et ce depuis 1993. Y’a pas à dire, il fallait au moins leur riffs démoniaques, sans parler de leur chants venus d’outre tombes pour clôturer la seconde journée sous la Altar.

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VALLEY

Les grecs de 1000mods ont rempli la tente de leur petit bijou de stoner psychédélique. Un air de Kyuss dans le jeu, une batterie minuscule au fond de la scène, des musiciens emportés par leurs morceaux, un public approuvant et hochant de la tête au rythme de la musique. Le groupe est efficace, et permet de bien entamer la journée du samedi.

 

Ho99o9, un groupe de dingue. Au sens littéral du terme. C’est amusant de les voir après Oranssi Pazuzu, c’est une toute autre forme de possession. Le groupe de hip-hop expérimental avait blindé les basses pour leur concert. Au premier rang, on sentait notre corps entrer en résonance avec ces dernières. Malheureusement, ils sautaient partout, j’ai donc eu du mal à les capturer en photo, vous n’aurez donc que 2 échantillons!

Orange Goblin, un bon groupe de heavy groovy, qui te fais hocher la tête en faisant la gueule, mais au final, tu aimes ça, et tu en redemandes. Leur dernier album The Wolf Bites Back est sorti le 15 juin, juste avant le festival. Ils en ont profité pour jouer quelques uns de ses morceaux (Sons of Salem, ainsi que le morceau éponyme The Wolf Bites Back).

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