Je me pose plusieurs questions au sujet des albums que j’ai pu écouter en 2009. Suis-je vraiment passé à côté de certaines merveilles que j’aurai envoyé aux oubliettes dès que le disque est allé s’éclater la face sur la platine?

J’ai eu du mal à choisir mes albums et mes coups de cœur de l’année. Pourtant, j’ai dû en écouter des dizaines cette année qui se détachaient du lot, mais bon, j’ai préféré suivre d’autres critères pour me décider, les classements ne servent strictement à rien.

Le reste de la toile semble unanime, et sans aucune surprise on peut entendre partout un seul nom « Animal Collective« . Mais de mon côté, il n’y a rien à faire, je reste insensible à la musique de ce groupe.

2009 et ses déceptions

Mais on s’en fout non ? J’ai des goûts bizarres … Et j’aime ça. Et si on commençait à parler des déceptions? Vous savez, ceux qu’on attendait tellement qu’au final, on maudit le jour où on a osé avouer qu’on était fan.
Le grand vainqueur est Muse ! Grosse déception des britanniques, qui, avec leur cinquième album si « ennuyeux » ont détruit tout espoir de retrouver Muse des grosses guitares et la voix écorchée de Matthew Bellamy.
Et puis pas loin, l’Irlande m’offre un beau désenchantement, et pas des moindres, celui de U2. Non pas que « No Line On The Horizon » soit un mauvais album, mais il n’est qu’un album vraiment moyen de U2 avec ces mélodies qui ne font pas vraiment décoller.
Placebo et leur « Battle for the sun », quant à eux, ils vont finir par me faire aimer Céline Dion.
Encore du rock british ? Non, allez on se contente d’un monsieur qui fait souvent (voir trop souvent) la même chose, Manu Chao ! « Baionarena » pas si indispensable que ça, allez l’ami, garde tes sous !

Une année de beaux disques et belles découvertes

Et puis y a ceux qui ne déçoivent pas mais au contraire te remettent une bonne claque pour t’envoyer dans leur univers particulièrement envoûtant loin des daubes et des tendances.

On retrouve, Antony and the Johnsons et « The Crying Light ». Un album somptueux et de grande qualité. Monsieur Hegarty vous avez mes respects pour l’éternité.

Editors me charment et m’envoutent avec leur raffiné « In this light and on this evening ». Quand à Eiffel, qui après une traversée du désert, sont revenus avec un album soigné et sincère me laissant croire un instant que le Rock Français n’est pas encore mort. Siméo, qui m’a emmené avec grâce sous un ciel trois étoiles. Dans ce lieu plein de poésie, j’ai pu rencontré une mademoiselle, un cowboy, une conne, un menteur, un timide et plein d’autres personnages issus de l’imaginaire de notre auteur mais aussi de sa propre vie.

Soap and Skin, qui, pour moi est une belle découverte mais qui doit rester précieuse et rare.

Et puis les belles découvertes y en a eu plein, de Marie-Flore qui fut un coup de foudre immédiat, à Carmen Maria Vega et Caravan Palace qui ont confirmé que la scène française a bien encore quelques surprises à dévoiler.

« La Superbe » surprise vient de Benjamin Biolay Avec cet album si riche, l’artiste a écrit ses plus beaux textes et commence à s’imposer comme le « futur patron de la chanson française ».

Cap vers la Suède ! On retrouve Loney,Dear et leur Dear John qui confirme le talent exceptionnel d’Emil Svanängen.

Pour cette année, le charme fut français-suédois-autrichien avec le retour de la poésie, de l’émotion et des guitares coupées vives ! Bonne année.

Si vous aimez les classements, allez faire un tour sur la toile pour voir le top des blogueurs 2009. Y a un bon cru !