Ghislain Poirier (de son vrai nom) est un DJ québécois vivant à Montréal.
A son actif, des collaborations avec d’autres québécois (Omnikrom), des français (TTC) et des premières parties d’artistes de renom (Diplo de Major Lazer, Amon Tobin ou encore Modeselektor).
Vous l’aurez donc compris, le garçon est un adepte des sons électroniques mais pas seulement. Car au pays du sirop d’érable, Poirier lui, préfèrera sans doute le ackee.
Poirier, c’est avant tout un globe-trotteur, du Québec à l’Europe en passant par le Moyen-Orient et l’Asie, l’homme se nourrit des multiples influences musicales, construites au fil des rencontres et rentre ensuite chez lui, graver ses souvenirs sur un CD.

Trois ans après son premier album et quelques EP plus tard (sur le label Ninja Tune) sort Running High. L’album condense, pour ceux qui les aurait ratés, trois des derniers EP sortis l’année dernière.

Ce grand amateur des musiques du mondes, qui avait déjà officié dans le Funk carioca, venu du Brésil, aime aussi beaucoup l’Afrique et les Caraïbes et nous le fait savoir au travers d’un double album qui ravira les fans de kuduro, de ragga, de dancehall, de techno, de hip-hop, de soca… je m’arrête là !
Et le disque démarre fort avec le premier morceau, Wha-la-la-lang en duo avec Face T, titre ragga endiablé, parfait pour faire bouger les foules. Car notre ami Poirier n’a pas d’autre objectif que celui-ci et sa méthode préférée pour y arriver : une bonne grosse couche de basses techno envoyés derrière nos oreilles grandes ouvertes associé à des rythmes chaud venus du soleil.

12 titres sur le premier disque, accompagnés de 14 remix sur le deuxième et une pléiade d’invités prime. Poirier sait s’entourer, souvent par des personnes qui sont devenus des amis au fil des rencontres et qui l’accompagnent aujourd’hui sur ses tournées.
C’est ainsi qu’on retrouve mis à part Face T, Mc Zulu, Banjo, Banton ou encore Mr. Slaughter.
Des MC très inspirés par les compositions du DJ et producteur, usant à perdre haleine de gimick et autres d’interjections qui sont autant de mélodies à part entière formant finalement le morceau.

Et quand il n’est pas accompagné par ses MC, Poirier s’engage dans des phases purement instrumental comme Warehouse ou Karnival, où l’homme se lâche totalement et creuse le sol à grand coup de basses.

La particularité de Poirier c’est qu’il ne travail principalement qu’à l’aide de logiciels comme Fruity Loops ou Reason. Le résultat est bluffant bien qu’un peu trop rigide, pas assez hot pour ce genre de public si on veut à tout prix le comparer à d’autres productions comme Major Lazer.

En tout cas, je vous invite à (re)découvrir la discographie très éclectique de cet homme venu de Montréal mais qui garde le cœur dans ses bagages.

Tracklisting CD 1:

  1. Wha-La-La-Leng feat. Face-T
  2. Marathon
  3. Get Crazy feat. Mr.Slaughter
  4. 90’s Backyard
  5. Enemies feat. Face-T
  6. Gyal Secret Pictures feat. MC Zulu
  7. Warehouse
  8. Trust None Of Dem feat. Bujo Banton
  9. Let Them Hate feat. YT
  10. Coco Drunk
  11. Immigrant Visa feat. MC Zulu
  12. Karnival

Tracklisting CD2 :

  1. Bang Bang feat. Warrior Queen
  2. Can’t Stop My Flow feat. Mikey Dangerous
  3. Enemies feat. Face-T (Sticky Remix)
  4. Gyal Secret Pictures feat. MC Zulu (Baobinga Remix)
  5. Coco Drunk (Douster Remix)
  6. 90’s Backyard (Wildlife! Remix)
  7. Let Them Hate feat. YT (Mungo’s Hifi Remix)
  8. Wha-La-La-Leng feat. Face-T (Uproot Andy Remix)
  9. Get Crazy feat. Mr. Slaughter (Marflix’s Iron Remix)
  10. Immigrant Visa feat. MC Zulu (Maga Bo’s Anisitia Remix)
  11. Trust None Of Dem feat. Buju Banton (Stereotyp Remix)
  12. Erup – Click Mi Finger (Poirier Remix – Untrust Riddim)
  13. Que Viva feat. Boogat
  14. Militaris Riddim

Site Officiel


Myspace


Ecouter Poirier sur Deezer