Trois mois après un concert au Trabendo, Nada Surf était de retour sur Paris le 19 juillet, à la Maroquinerie, pour présenter son nouvel album composé de reprises : If I had a hi-fi.
À 20h, dans la petite salle parisienne bondée, la chaleur est déjà quasi intenable. Toy Fight est sur scène pour assurer la première partie. La musique est agréable, mais je suis trop occupé à me chercher une place pour y prêter une réelle attention.
30 minutes plus tard, le plus frenchie des trios new-yorkais monte sur scène, accompagné de Martin Wenk aux claviers. Le groupe fait plaisir à voir. Souriant et décontracté, Matthew Caws discute avec le public et plaisante au sujet de leur début de tournée : une semaine de canicule en Espagne et Hollande, suivie d’une semaine de bouffe en Allemagne. Reste à savoir ce que leur réserve la France…
Mais trêve de plaisanteries, le concert débute enfin. See these bones, Whose authority, Weightless, Happy Kid, Inside of love, l’immanquable reprise d’Enjoy the silence, Fruit Fly, Killians Red, 80 Windows, The way you wear your head, Do it again, What is your secret puis I like what you say.
De toute évidence Nada Surf est content de se retrouver dans une si petite salle, surtout que la configuration de la Maroquinerie permet au groupe d’être vraiment proche du public, mais aussi de le voir parfaitement.
Le seul bémol de la soirée sera le manque d’ambiance dans la salle. Même si la musique de Nada Surf ne se prête pas forcément à un pogo déjanté et si la chaleur n’aide pas les choses, il faudra attendre le rappel composé de Bye by beauté, Always love, Popular et Blankest year pour voir le public s’agiter enfin !
Quant aux adieux, ils ne sont pas trop déchirants pour une fois puisque le groupe sera de retour le 31 juillet, sur la place de l’Hôtel de Ville pour un concert gratuit dans le cadre du festival Fnac Indétendances…