Invité par la radio qui permet de “rester frais…”, je ne boudais pas mon plaisir de pouvoir assister à un live d’Interpol, malgré le fait d’être en froid, façon de dire, avec le groupe depuis les 3ème et 4ème album auxquels je n’adhère pas ou peu.

Arrivé sur place, les murs tremblent sous les notes de la première partie assurée par Matthew Dear. Curiosité, allons jeter un œil de près à l’énergumène qui essaie de déplacer le bâtiment abritant la salle à coup de basses saturées et indigestes. Peine perdue, j’ai à plusieurs reprise dû aller chercher au fond de la salle ma cage thoracique arrachée par les uppercuts de Monsieur Dear. Bref, on va jouer la sécurité et protéger les oreilles, exit…

21h40, retour dans la salle, les lumières s’éteignent, Interpol prend possession de la scène. Tirés à quatre épingles, le gang transpire la classe. Paul Banks nous transperce instantanément de sa voix grave et si singulière, posée sur une basse vrombissante et  une rythmique glaciale. Les morceaux s’enchainent, fidèles aux CDs (dommage pas de surprise), sans temps mort, ni communication avec le public. Seul Daniel Kessler (guitare) semble ne pas prendre racine et donne un peu de mouvement sur scène. Bien sûr la musique d’Interpol ne se prête pas au stage diving, mais un peu d’interaction, de mots vers le public n’aurait pas fait de mal.

Le concert et l’interprétation des titres étant identiques aux albums (…), je me délecte des morceaux issus de Turn On The Bright Lights et Antics, et n’arrive toujours pas à adhérer aux morceaux des 2 derniers albums. Vivre un concert d’Interpol reste néanmoins une expérience par l’atmosphère « sombre/pesante » qu’arrive à créer le groupe pour plonger le spectateur dans ses chansons.

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