Cette année encore, le Cernunnos Pagan Fest a pris place à la Ferme du Buisson de Noisiel (77) pour sa onzième édition.

Le Cernunnos Pagan Fest est une fête médiévale divisée en deux parties : un premier lieu, gratuit pour tous, où on retrouve de quoi se sustenter tel un vrai viking, mais également de quoi faire un tour dans un grand marché médiéval. Des animations (cracheurs de feu, conteurs de légendes…) sont accessible toute la journée pour les petits et les grands. La seconde partie est payante et vous donne accès à de nombreux concerts de musique métal et folk, dont le thème traite des folklores celtiques, pagan, nordique et j’en passe. Cette année, l’affiche nous propose huit groupes de métal extrême (Obscurity, Manegarm, Helsott, Horn, Cemican, Finntroll, Brennkelt et Aorlhac), six groupes de folk métal (Skiltron, Ethmebb, Bucovina, Himinbjorg, Vanaheim, Furor Gallico) et six groupes de musique folklorique (Zywiolak, Acus Vacuum, Gofannon, Les Compagnons du Gras Jambon, Baldrs Draumar et Nytt Land).
Les impératifs des transports nous ont fait rater Manegarm et Finntroll, deux groupes que j’affectionne beaucoup, je vous conseille d’aller jeter une oreille à leur production.

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Cette année, nous avons pu remarquer que le Cernunnos a drastiquement réduit la zone réservée aux festivaliers, en la limitant aux deux salles de spectacles (la Halle et l’Abreuvoir), et une zone extérieure permettant de commander une bière fraîche ou un hydromel chaud. Ceci étant, les activités dans la zone non-festivalier étaient accessibles sans problèmes.
Nous avons eu de la chance, durant tout le festival, un soleil resplendissait. Cela évite d’avoir à porter un manteau dans les salles de concert, pour avoir à le remettre dès que l’on sort.

Gofannon

Les français de Gofannon ont été une excellente découverte du festival. Ce projet tout récent nous a permis un belle mise en jambe pour commencer le festival. Flûtes, guitare, écume et bien d’autres percussions, Gofannon résume en un concert la richesse instrumentale que l’on pourra retrouver au long du festival. Leur musique contemplative nous montre de grands espaces presque coupés du monde humain. Durant le live, nous avons eu droit aux morceaux de leur EP Prosodie, mais également à un tout nouveau qui arrivera dans leur prochain album, à venir.

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Les Compagnons du Gras Jambon

C’est la seconde année que les Compagnons du Gras Jambon passent au festival. Les habitués connaissaient alors biens leurs chants.
Cette troupe a connu un franc succès au festival, grâce à un mélange bien dosé de chants folkloriques multilinguistes, et des interludes chaleureux et drôles orchestrés par les cinq troubadours sur scène. Les spectateurs sont invités a participer au concert en dansant, en chantant. Dans une désinvolture totale, Vik’ le chanteur et joueur de Nyckelharpa (moi non plus je ne connaissais pas), a lancé à la fosse le défi de réussir à faire le plus lent Circle Pit du monde, sur une balade médiévale. Si l’occasion vous prend de voir les Compagnons en concert, je vous recommande, car c’est un condensé de légèreté auquel on assiste sans se prendre la tête.

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Vanaheim

Nous avons ensuite assistés au début du set de Vanaheim, un jeune groupe néerlandais se cachant derrière quelques traits de maquillage de misère. Leur musique pagan metal, mêlée à quelques notes de folk metal, vous donnera envie de bouger frénétiquement le corps, entre deux séries de headbangs. On ressent beaucoup d’influences de Finntroll dans leur musique, ça m’a d’ailleurs étonnée qu’ils ne passent pas le même jour qu’eux.

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Nytt Land

Une prestation chamanique a été offerte aux festivaliers. Les deux russes de Nytt Land permettent à leurs chants mystiques de vous transporter. Une ambiance très sobre est posée sur scène, permettant de focaliser notre attention sur les deux protagonistes. Un homme percussionniste, le visage masqué (je n’ai pas pu vous obtenir de belles photos de ce dernier ), et une jeune femme, le visage peinturé. Flûtes et percussions résonnent en symbiose avec la voix de Natasha Pakhalenko.

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Aorlhac

Premier groupe de Black metal de la journée, Aorlhac est un groupe auvergnat qui est sous l’étendard des Acteurs de l’ombre. Ils reviennent sur leurs racines occitanes, et nous racontent des histoires des temps d’avant. Après huit bonnes années d’absence, Aorlhac est revenu en 2018 avec un nouvel album : L’esprit des vents. Sur scène, les musiciens nous ont fait part d’une musique torturée et viscérale qui nous a marqué.

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Baldrs Draumar

Le second groupe néerlandais de la journée passe en début de soirée. Les conteurs d’histoire de Baldrs Draumar sont venus cette année pour un show acoustique, ils fêtent d’ailleurs cette année leurs 10 ans d’existence. Les organisateurs du festival ont voulu varier le ton concert après concert, eh bien c’est réussi. Il nous a fallu un petit temps d’adaptation avant de pouvoir apprécier la musique de Baldrs Draumar. Ce temps passé, la musique de Baldrs Draumar en set acoustique est très chaleureuse. Leurs morceaux sont écrits dans leur langue locale (le frison occidental), et le groupe s’applique à expliquer au public de quoi traitent leurs morceaux. C’est sur ces douces notes, que nous quittons le festival, avant de revenir le lendemain pour plus de concerts.

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