L’insomnie et la frénésie mélancolique sont revenues !!! Il est temps pour moi de tendre l’oreille à ces dizaines de disques et centaines de mp3 qui attendent d’être enfin consumés. On ferme les yeux, on lance
Winamp (oui monsieur, mon PC tousse encore à force qu’on lui Winampe les oreilles), sélection des chansons en attente d’être désirées et hop je tombe sur … Delphic. Arghhhh, zappe ! Comment on arrête ça bordel ?!? Ouf, on passe à autre chose, un peu plus musical cette fois-ci : Zola Jesus – New Amsterdam.

  1. Odessa
  2. Dog
  3. Orthodox
  4. Last Day
  5. New Amsterdam
  6. Lady Maslenitsa
  7. Nativity
  8. Little Girl
  9. Be Your Virgin
  10. Lady in the Radiator

Zola Jesus ? Derrière ce nom intrigant se cache Nika Roza Danilova, une compositrice et chanteuse de 20 ans, qui fait une musique, comment dire? assez expérimentale, certains peuvent même dire que c’est de la noise-pop à tendance gothique (t’imagines le mélange …), mais toujours avec une touche à elle, comme si de son monde à elle, elle transformait tout en lo-fi. Donc attendez-vous à un son sale qui est complètement volontaire !


New Amsterdam est un premier album complètement captivant, hypnotique, plein de démons (rassurez-vous, rien à voir avec Sleeping With Ghosts de Placebo) et de sensations fantomatiques.

Vous commencez déjà à avoir peur ? Cool, continuons l’expérience alors. Sur chaque morceau, Nika arbore et affiche une voix… possédée.

Premier morceau et première sensation forte et intrigante. Odessa est comme une rivière de douleurs qui nous envoie des petits cris étouffés de Nika, avant que Dog ne nous torture l’âme. On se croit sillonné entre les univers de Lynch et d’Alfred Hitchcock, tellement la tension est forte. Heureusement que Last Day et New Amsterdam viennent rendre le battement de notre cœur plus normal. Oups, j’ai commis l’erreur de penser qu’après ça ne sera que du repos pour notre tension ! Le fantôme vengeur, avec ses gémissements, nous enfonce de plus en plus dans la terreur avec les autres morceaux, nous laissant ainsi dans un endroit sombre et crasseux, noyé dans ce tourbillon sonore et exposé comme appât à la folie furieuse Ed Gein.

Vous avez les chocottes ? En tout cas, c’est ce que j’ai ressenti avec cette noirceur musicale. Le pire c’est que je redemande encore du Zola Jesus… Et puis que dire de cette chanson qui clôture l’opus Lady in the Radiator… Une merveille !

Zola Jesus innove et possède une originalité musicale assez importante rendant ainsi son univers le plus particulier et le plus intéressant que j’ai pu entendre ces derniers mois.

Zola Jesus sur Myspace

Zola Jesus sur Facebook

Zola Jesus sur Twitter

Zola Jesus sur Lastm

Zola Jesus sur Wikipedia