It’s legend… wait for it… DARY Tigerman ! C’est une des premières phrases que j’ai prononcé après le concert ! Phrase culte de Barney Stinsons remanié pour l’occasion afin de définir le grand et légendaire homme tigre qui jouait ce soir là dans la petite salle du Chabada. Armée de mon appareil photo, je me poste au premier rang pour mieux ressentir l’instinct animal du portugais, comme pour mieux me rapprocher de ma proie. La salle est loin d’être pleine, et pourtant les angevins ont ratés du grand spectacle ce soir-là !

Paulo Furtado alias The Legendary Tigerman, tout droit venu du Portugal, est un one man band. Du haut de sa machine, il active tous ses instruments avec un rythme fou pour nous jouer du rock / blues. Son talent fou lui permet d’auto suffire à sa musique, et nous faire écouter ce qu’un groupe de quatre musiciens pourraient nous jouer.

Curieux animal qui se trouve à deux mètres de moi. Vêtu de noir, bras couvert de tatouages, et lunettes de soleil, l’homme semble sombre, ce qui lui donne un sex appeal totalement démesuré, voulu, et apprécié par la gente féminine de la salle si j’en crois les deux groupies à ma gauche.
Il nous joue tout son album Femina. De route 66, en annonçant que c’est une chanson sur la route la plus connue d’Amérique, en passant par Her Sister Ray, où encore par des chants black soul de The saddest thing to say. Il reprend également le titre mythique Lonesone Town de Richy Nelson. Comme son nom l’indique, l’album est une multitude de collaborations avec des femmes, comme Asia Argento, Cibelle, Peaches, Maria de Medeiros, ou encore Phoebe Killdeer. Les femmes sont projetées à l’écran derrière Paulo, dans de courtes scènes parfois extravagantes.

Paulo a invité deux femmes sur sa tournée : Rita Redshoes et Claudia Efe du groupe portugais Micro Audio Waves. Claudia, la blonde, débarque sur scène, pour deux chansons. Rita, la brune, arrive un peu plus tard, vêtu d’une combinaison rouge. On la croirait sorti de Star Wars. Face à face, Paulo et Rita jouent au jeu de la séduction et nous offre une superbe scène.

Les angevins ont une réputation de gens bien élevés, bon chic, bon genre. Pourtant, ce soir là, une troupe de spectateurs, accoudés au bar faisait un tam d’enfer. Paulo Furtado releva le problème en nous déclarant en anglais « les gens du bar doivent être vachement riches pour venir raconter ce qu’ils pourraient se dire à la maison, ici ! ». Après un rappel de trois chansons, Paulo Furtado se retire, en remerciant seulement le premier rang. Le public n’était pas à la hauteur du spectacle donné ! Et pourtant, ce concert tellement époustouflant, talentueux, étonnant et autres adjectifs du même genre, restera longtemps dans ma mémoire…


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