Ça y est, j’ai enfin réussi à poser le point final de cet article qui va vous refiler une vaste claque, car il présente celui qui risque bien de rester ma découverte de l’année ! Oui, on est à peine en mars, mais City Weezle place la barre très haute.

délire de City WeezleJe peux vous garantir qu’écrire cette chronique n’a pas été sans difficultés : la première a été de trouver le groupe qui va bien. Bon, d’accord, City Weezle s’est présenté à moi avant que je ne les débusque, mais cela aurait pu être bien pire : comment fait-on pour trouver un groupe d’excellents illustres inconnus comme ça ? En tous cas, ce sont de sacrés séducteurs ; d’un autre coté, il suffit de me dire « groupe de rock fusion, influences Primus, Faith no more, Melvins » pour que j’oublie le reste et me rue sur MySpace.

Première difficulté (la précédente ne compte pas) : apprivoiser le son. La basse avant tout, le swing au premier plan, des chants délirants, mais une composition de qualité. Étant un fidèle disciple du slap, je ne connais pas encore plus efficace pour accrocher l’oreille. Et quand une bonne basse résonne, le reste suit ! Bon, d’accord ! Cela n’a pas été si difficile : un bon son s’apprivoise très vite.

Maxime Gilbon, bassiste de City WeezlePremière difficulté (toujours) : attendre que Taboo, le premier album des quatre franco-islandais (ou islando-français selon votre degré de chauvinisme) débarque enfin dans ma boite aux lettres. Alors là, je crois que c’est vraiment ce qui a été le plus dur ! Trouvez le groupe qui vous correspond parfaitement, celui dont vous savez dès la première écoute que vous le dégusterez régulièrement tout le reste de votre vie et écoutez-le sur MySpace.. Quoi de plus frustrant ? La semaine durant laquelle j’ai attendu cet excellent album aura été une terrible épreuve, mais quelle récompense !

La seconde difficulté (on avance enfin) aura été de ne pas faire cramer mes enceintes. Autant les quelques morceaux en ligne m’ont séduit, autant cela a juste été le coup de foudre dès la première écoute en bonne et due forme. Et comme la bonne musique s’écoute à haut volume, ma hifi a pris un sérieux coup de chaud pendant plusieurs jours. J’avoue, je suis devenu accro ! Simon Fleury et Benjamin Violet de City WeezleEn même temps, ils ont de sacrés arguments : non contents d’être bons, ils ont en plus un humour décomplexé qui rend grâce à leurs prédécesseurs, et on ne serait guère étonnés de trouver Franck Zappa ou Mike Patton bâillonnés dans leur placard.

La très grande difficulté aura été de décrocher pour pouvoir écrire enfin cette chronique. Imaginez trouver le son qui vous corresponde, qui vous définisse presque. Si en plus, les paroles et le style parodique de certains morceaux vous font mourir de rire, comment est-ce qu’on peut arrêter ? Vous me dites qu’on finit forcément par se lasser ? Est-ce que vous avez déjà écouté City Weezle ? Leur musique est trop colorée et le monde trop sombre pour que je tienne longtemps sans ça, j’ai besoin de mon « fix ». Croyez-moi, je finis la mise en page, et j’y retourne !

Jaquette de l'album Taboo par City Weezle
Tracklist :

  1. Hot Potato
  2. Cunning Linguistics
  3. Welcome To Hicksville
  4. Taboo
  5. Mary Jane
  6. El Matador
  7. Fair Game
  8. Abuse
  9. Nimformation
  10. The Legrechaun
  11. The Creeps
  12. Farmhouse Love

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Originology, le label de City Weezle

Photos © J. Broca.