Nous sommes de retour au festival pour une seconde après-midi. Nous avons choisi de déambuler afin d’observer les activités que proposaient le festival : tir à l’arc, tir à la corde, reconstitution de villages médiévaux…

Skiltron

Le groupe argentin jouent un folk métal ultra « punchy », très épic, racontant des batailles sous le son de leur hard rock accompagné de cornemuse. D’ailleurs, le joueur de cornemuse était déjà venu l’an passé au Cernunnos avec le groupe français et décalé Boisson Divine. Le concert commence sur le morceau Lion Rampant, qui électrise la salle. L’ambiance de la fosse était des plus enjouées, les fans reprenant les morceaux en chœur en levant leurs poings…

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Maisnie Hellequin

Après le passage de Skiltron, nous sommes passés voir le groupe Scurra sous le Caravansérail. Finalement, à la suite d’un problème de santé, le groupe a dû être remplacé par Maisnie Hellequin, une troupe de musique médiévale très chaleureuse, faisant « danser » leur public par une danse simple : « Vous allez tendre vos bras perpendiculairement à votre corps, puis vous les rapprocherez de façon à ce que les paumes de vos mains se rencontrent. Puis vous les éloignez à nouveau, vous recommencez le mouvement, au rythme de la musique. ».

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Obscurity

La formation d’Obscurity est l’une des plus vieilles présente au festival (1997). Ils nous viennent d’Allemagne, avec un métal extrême (mélange de death et de black), sur des thématiques du folklore viking. Ce jour de festival sonnait l’anniversaire du chanteur du groupe (Agalaz), pour l’occasion, le publique a repris en chœur « happy birthday », émouvant ainsi Agalaz.

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Bennkelt

Chants français et guitares dissonantes, on est au concert du groupe gaulois Brennkelt. Une musique sombre et agressive sert de défouloir à ce qu’il reste de la fosse. Cette dernière ayant, semblerait-il, profité de ce concert pour aller manger un bout et boire une bière. Cela n’empêche pas le groupe de lancer un wall of death au cours de leur set.

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Bucovina

Des fans attendent déjà dans la salle, lorsque nous rentrons 20mn avant le show des roumains de Bucovina. Il faut dire que ces derniers connaissent une petite notoriété dans le milieu du folk métal. Leur set comprenait 4 morceaux de leur dernier album Septentrion, très bien accepté par le public. Les paroles, chantées en roumain, traitent de la nature et de folklores roumains, sur un air très épic. Ce concert sonne la fin de notre festival.

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Avant de repartir, nous jetons un coup d’œil aux cracheurs de feu et aux danseuses, qui sont en représentation sur les pavés de la ferme, réchauffant l’atmosphère tandis que le soleil est tombé à Noisiel.
Pour conclure sur cette édition du Cernunnos Pagan Fest, je relève des points positifs, le son des salles était bon pour presque chacun des groupes que nous avons pu observer. Par rapport à l’an dernier, les températures et le soleil étaient idéaux pour le festival et la programmation diversifiée, pour que les groupes ne semblent pas redondants les uns avec les autres au bout d’une journée de festival. De plus, j’ai aimé le parti pris de réduire la zone de festivaliers pour permettre à une plus grande population de profiter de la fête et des animations. C’est avec beaucoup de plaisir que je retournerai à Noisiel l’année prochaine.