C’est quoi ? Du Petit Plaisir Fortement Conseillé … Alors installe toi bien tranquillement sur le divan « musical » et laisse toi bercer par ce merveilleux univers musical, de la belle poésie jusqu’aux rythmes à la fois tristes et joyeux . ENJOY

PPFC c’est 7 amoureux de musique :

  • Pierre-Marie Alméras ( Chant, Guitare, Basse )
  • Virgile Consoli ( Chant, Piano )
  • Claire Wils ( Chant, Violon, Xylophone )
  • Damien de Vienne ( Violoncelle, Mélodica, Xylophone )
  • Etienne Bourguet ( Saxophone)
  • Henri Boutin ( Basse, Guitare Electrique )
  • Alexis Campet( Batterie )

Interview faite avec Virgile (chant/piano) :

Bonjour

Salut !

Pourquoi avoir choisi comme nom ‘Petit Parc Football Club’ plutôt qu’un autre ? ou ‘Petit Plaisir Fortement Conseillé ‘ aurait été bien aussi xD ?

Ces 4 lettres PPFC renvoient à de nombreuses significations importantes pour nous. La première signification que tu notes est en fait le lieu où la plupart des membres du groupe se sont rencontrés. On est très attaché aux fondations de notre histoire et au fait que notre groupe de musique est né de franches amitiés. Pour les plaisirs fortement conseillés, j’en parle aux collègues dès la prochaine réunion !

Comment a débuté et est née l’aventure ?

Un peu par hasard (si l’on croit au hasard). En boeuffant ensemble, il y a maintenant 6 ou 7 ans. On jouait tous d’un instrument mais c’était pour la plupart la première expérience de groupe. Puis, c’est devenu une évidence. On composait assez facilement, il fallait défendre nos chansons sur scène.

Vous avez un talent incroyable au chant et à la musique. On ne peut rester insensible devant l’harmonie du groupe. Ça a pris beaucoup de temps pour que vous ne fassiez qu’un ?

D’abord merci. C’est une remarque qui nous touche beaucoup et que l’on nous fait assez souvent. Le fait que l’on s’entende bien, que l’on se connaisse depuis longtemps et que l’on prenne du plaisir à jouer ensemble n’est certainement pas étranger à ce sentiment d’harmonie. Après, on a beau être potes, si on ne passait pas des heures et des heures à bosser nos chansons, tu n’aurait sûrement pas cette impression. Donc, pour résumer, c’est un cocktail de taf et de plaisir partagé.

On évoque souvent Les ogres de Barback ou Debout sur le Zinc, quand on parle de vous, comment prenez vous cette comparaison ?

Forcément bien. Ce sont deux groupes de qualité qui travaillent beaucoup textes et arrangements et qui font passer des émotions fortes. Maintenant, les orchestrations des Ogres et de PPFC sont assez différentes. On se rapprocherait plus des Debout, notamment dans notre désir de ne pas s’enfermer dans un style unique mais plutôt d’explorer plusieurs univers musicaux assez différents (chanson, rock, valse, pop…).

Et je viens à ma question : Quelles sont les influences du groupe ?

Alors, si tu as 2 ou 3 heures devant toi, c’est parti ! Sinon, pour faire court, c’est très hétérogène. D’autant plus que nous sommes 7. Alors voilà quand même une petite liste non exhaustive : Noir Désir, Renaud, Louise Attaque, Brassens, Brel, Les têtes raides, Souchon, Mano Solo, Gainsbourg…pour ne parler que des francophones.

En quelques mots, comment décrirez-vous votre musique et l’univers musical de PPFC ?

Chansons sous influences ; force et poésie ; rêves et réalité ; rock et valse… Voilà ! J’ai tout donné là, j’peux pas faire mieux. Ah si les instruments : guitares, piano, violon, violoncelle, saxophone, basse, batterie.

Votre nouvel album sera dans les bacs le 6 Avril. Comment s’est passé l’écriture des chansons ? D’où avez-vous puisé l’inspiration ?

ça se passe souvent comme ça : Pierre-Marie (chant/guitare) ou moi (chant/piano), on ramène une base, un squelette de chanson en répète. Il y a les principaux accords et le texte. Ensuite pour que le squelette prenne vie, il passe de main en main, chacun écrivant les lignes qu’il jouera. Je te passe les longues discussions philosophiques sur le mineur 5 ou majeur 7, ou les prises de tête sur le plan de la chanson.

Pour l’écriture des textes et premières lignes, je ne parlerai qu’en mon nom : l’inspiration nous entoure, elle est toujours présente, il faut juste y faire attention, la provoquer, la guetter, l’attendre au tournant. Il faut du temps, de la motivation, de la patience et pas mal de cigarettes. Personnellement, je parle de ce qui me marque, ce qui persiste en moi alors que nos vies avancent. Le quotidien est une source intarissable d’inspiration. J’essaie d’être sincère.

« La Valse des enragés » est-elle fidèle au style joyeux , festif et passionnant qui a fait le succès de « Dans ma cité » ? Et quels thèmes avez-vous abordé cette fois-ci ?

Passionnant ? : je l’espère. Pour le reste, la couleur générale est sûrement un peu plus sombre, mais plus profonde et réfléchie aussi. Je pense qu’on a gagné en intensité et en émotions. « Dans ma cité » était fidèle à cette époque de notre vie, « La Valse des enragés » l’est aussi, mais avec 2, 3 ans de plus.

Alors, en vrac, on y parle du couple sous toutes ses coutures, de l’importance des mots, de notre rapport au monde, de la nuit, de trains, de chats, d’addictions…

Au niveau musical, comment compareriez-vous cet opus par rapport aux deux précédents ?

Plus travaillé, plus profond, plus groove, plus cher à enregistrer aussi… Bon, on va dire qu’on se la raconte, mais c’est pourtant ce que l’on ressent. On est vachement fier de ce disque. On a aussi trouvé un son nouveau qui fait l’unanimité dans le groupe et nous ouvre de nouvelles portes, notamment grâce à Alexis et sa batterie, qui n’étaient pas des derniers disques.

En écoutant les extraits de ce nouvel opus que vous aviez mis en écoute sur votre site http://ppfc.fr/, on sent une évolution depuis « Le Décor de l’Envers ». Quelle est votre vision personnelle de cette évolution, aussi bien musicalement qu’humainement ?

Pas facile, cette question-là ! Disons qu’on évolue, qu’on en est conscient et que l’on recherche toujours l’évolution. Je pense que c’est un signe de bonne santé et d’ouverture. ça permet de se frotter à de nouveaux sons, de nouvelles sensations. Humainement, on reste très soudés et attentifs aux autres, ce qui est, je pense, une de nos principales forces.

Vous êtes trois à chanter dans le groupe, on sent une harmonie quand vous chantez et jouez ensemble et ça apporte une couleur assez originale. Vous rêviez tous de chanter ou c’était difficile de garder un seul chanteur ?

C’est principalement dû au fait qu’on est plusieurs à écrire les textes et que c’est plus facile de défendre et de s’approprier des paroles quand elles viennent de soi. Et puis, on adore chanter ensemble, donc pas de chanteur solo avant un petit bout de temps au PPFC.

Et sur « La valse des enragés », verra-t-on Claire chanter plus souvent ? A l’instar des Cowboys Fringants qui essaient de mettre leur violoniste plus en avant.

La réponse le 6 avril, ou avant en concert ! hé ! hé !

Une bonne centaine de dates depuis le début de l’aventure (250 si je dis pas de bêtises), j’imagine que la scène a une super importance pour vous ?

Effectivement, c’est la vérité du terrain. C’est le moment où tu proposes ton art à l’autre dans un rapport très direct. Tu dois être à fond dans le moment présent, tout donner sans oublier d’écouter les autres. ça peut être très agréable et même grisant parfois. A nous de nous remettre en question à chaque concert. Pour l’instant, ça se passe plutôt très bien. On se sent de plus en plus à l’aise sur scène, et le public le ressent.

Est-ce qu’il y a des groupes de qui vous vous sentez proche ? Avec qui vous avez envie de collaborer ? Un futur duo avec Les Ogres par exemple =) ?

On compte inviter des musiciens et groupes qui nous sont chers lors de notre scène de sortie d’album au Cabaret Sauvage le 5 juin. Mais c’est une surprise, donc encore une fois, venez et vous saurez…

Sinon votre meilleur et pire souvenir de concert ?

Le meilleur, pour moi, c’est les 24h de l’INSA à Lyon en 2007. Il y avait entre 5 et 10 000 personnes et la mayonnaise a carrément pris. On y retourne d’ailleurs sûrement cette année.

Le pire, c’est les quelques plans bars/concerts où tu sens que, pour le patron, tu es un juke-box vivant et qu’il va falloir ramer pour être payé.

Quels sont vos projets pour les prochains mois ? Une tournée nationale après la sortie du nouvel album ?

Aujourd’hui, on termine une pré- tournée prometteuse et on enchaîne directement avec la tournée de sortie d’album à proprement parler. Province, Paris : toutes les dates sur notre myspace www.myspace.com/zoneppfc

Avant de finir, et si PPFC était :

un animal : une taupe géante

une couleur : un fushia tirant légèrement sur le rouge clair

un pays, un endroit sur terre : sous n’importe quelle couette

Et si votre album « La Valse des enragés » était :

une odeur : le basilic de Jean-Claude Izzo

un son : une commode qui grince en rythme

un sentiment : une certaine fidélité

Merci beaucoup d’avoir accepté cette interview. Un mot de fin pour Désinvolt ?

Merci à toi ! A bientôt en vrai…

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