J’avais découvert Gush il y a quelques mois alors qu’ils assuraient la première partie d’Izia. L’énergie de ces quatre garçons avait su me conquérir, si bien que j’ai sauté sur l’occasion quand j’ai appris qu’ils passaient en concert privé au Scopitone le 12 janvier.

Pourtant, je déteste la salle du Scopitone. Petite, étroite, toujours bondée. On s’y retrouvé écrasé, le tout avec un plafond super bas qui donne l’impression d’être prisonnier et que jamais on ne sortira de cette foule. Si on ajoute à ça le fait que la scène est sur-élevée d’environ 10 cm et que donc : soit on réussi à se glisser au premier rang, soit on y voit rien (surtout quand comme moi, on est pas bien grand). J’avais d’ailleurs dit que jamais je ne reviendrais dans cette salle, mais… que ne ferait-on pas pour Gush ?

La première partie était assurée par Gaspard Royant. Du folk comme je ne l’aime pas en temps normal, mais que j’ai adoré ce soir là. Une voix à la Damien Rice qui vous emporte, des mélodies douces (quoique, l’avant dernière chanson avait des airs de rodéo et a agité pas mal le public). Sa prestation m’a laissé bouche bée, et ça ne m’arrive pas souvent !




Le temps de remonter la scène (et de réaliser que «Gush» ne s’écrit pas «Guhs»), et les Gush sont arrivés en courant. Pétillants, sautillant, souriants. Comme à leur habitude. De quoi nous coller à nous aussi la banane et nous faire oublier le froid glacial qui régnait dehors.

Le concert débute avec Back home et rapidement leur énergie se propage au public qui ne se fait pas prier pour les suivre en tapant des mains. Suivent No way, Dance on et My favorite song dans la même bonne humeur.

Le truc que j’adore vraiment chez Gush, en plus de leur joie si communicative, c’est leur façon de s’organiser à l’intérieur du groupe. Ce n’est jamais le même qui chante deux chansons d’affilées et, Xavier, Yan et Mathieu s’échangent les guitares et la basse entre chaque titre. L’impression de complicité entre eux n’en est que renforcée, et le spectacle que plus prenant.





On continue ensuite avec In the sun que le groupe dédie à Mano Solo, décédé deux jours avant le concert. Vient ensuite Remedy, le titre qui me donne le plus la pêche avec Dance on. J’adore toujours autant voir Yan se claquer les fesses en rythme.

Le set se termine avec Blow Frankie, Vondelpark et Style. Les Gush auront beau demander aux filles de mettre les seins à l’air, aucune ne se prêtera au jeu. Quant à moi, je n’ai pas oser toucher les fesses de ma voisine, même s’il parait que c’était autorisé ce soir-là.

En guise de rappel, ils interprètent Jealousy, a capella, après avoir demandé au public de s’asseoir.




Ils n’ont bien sûr pas manqué de rappeler que leur premier album, Everybody’s God sortira le 15 février, et qu’ils repasseront sur Paris le 11 mars, à la Maroquinerie. Les rendez-vous sont pris !

(Et puis rien que pour la forme, je vais le redire : je n’irai plus jamais au Scopitone !)

Photos © Joelle Niang

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