Une semaine avant, on avait caressé un peu la légèreté et la sensualité avec Da Silva et la magnifique MAI.

On avait rendez-vous dans cette salle mythique qu’est l’Olympia. Tout était là pour que le show soit exceptionnel : les lumières, le décor, le public et surtout la sincérité et la beauté de deux artistes remplis d’amour.

Tout d’abord, on fait la connaissance de Johanna Wedin aka MAI. Un petit bout de femme qui nous gratifie d’une remarquable prestation. Sa musique est un véritable enchantement pour les oreilles.

De la douceur, de la légèreté, mélangés avec le timbre gracieux et fragile de Johanna, et nous voilà charmés et captivés. Ici, pas besoin de déchirure amoureuse ou d’appel révolutionnaire, non juste une émotion intense.


L’univers de MAI est non seulement une petite évasion mais aussi une invitation dans monde musical hypnotique.

Avec une pop sensuelle, la jeune suédoise nous a proposé une prestation raffinée et bien touchante. De quoi nous faire oublier que c’était juste la première partie du concert.

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Pour son premier concert de l’année sur les planches parisiennes, Da Silva et ses musiciens ont carrément retourné l’Olympia et son public, qui se remettait petit à petit de l’enivrante MAI. Une double dose de bonheur qui a ravi plus d’un.


Comme dans son dernier album « La tendresse des fous, Da Silva a ce don de la tendresse, des sentiments, de l’intimité.
Manu a presque changé de voix. Mais l’essentiel est toujours là, y a encore cette sincérité ébahissante, cette joie de partage et l’énergie du … désespoir. Rassurez-vous, la remarquable ré-orchestration des chansons colorie l’univers d’une surprenante beauté.

Da Silva est un artiste grandiose, émouvant, incroyable, fabuleux … Et j’en passe !

Dans un coin de la tête, cette nuit là, une magie te mord, t’emporte et explose loin. Il n’y a pas eu de « Paris gris, je te maudis ! » mais juste des voyages convaincants faisant oublier le réel qui t’entourait.

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