Les premiers RDV artistes / pros ont démarré à la mi-mars, j’ai pu jeter un coup d’oeil au premier top Noomiz et aussitôt un sourire apparut sur mon visage. Certains des artistes pour qui j’ai eu un gros coup de cœur ont pu décrocher leurs rendez-vous avec un directeur artistique. Ni une ni deux, direction les locaux d’Universal pour avoir les premiers avis des artistes.

Pour inaugurer, Miliana.

Alors ce rendez-vous avec le directeur artistique d’AZ, c’est votre premier rendez-vous avec un D.A. et comment ça s’est passé ?

C’est notre premier rendez-vous chez un directeur artistique mais pas le premier chez un label. ça s’est très bien passé, mais on reste lucides. Un premier rendez-vous ça reste très sympa mais on en a déjà eu certains où on n’a plus eu de nouvelles par la suite (rires); c’est vrai c’est ça la réalité du truc, on est pas les seuls. C’est une industrie, ils n’ont pas que ça à faire non plus et ce que nous on retient, ce qu’on attendait c’était des conseils, on les a eu donc on verra bien (sourire).
Ce qui est bien c’est que le D.A. nous a parlé des mêmes « problèmes » sur lesquels nous on réfléchit donc quelque part on est dans la bonne direction. Et puis maintenant, il nous connait (sourire)

Que va t’il se passer maintenant, d’autres rendez-vous suivront ?

Il va venir nous voir jouer, ça c’est important. Là c’était juste de l’écoute, une prise de contact. L’essence de Miliana c’est la scène (rires) donc c’est vraiment important qu’il vienne nous voir jouer.

Comment trouvez-vous Noomiz ?

Noomiz c’est une super bonne idée. Pour nous, c’est un peu par hasard qu’on s’est retrouvé là-dessus et rapidement ça nous a permis de décrocher ce rendez-vous là, qui n’est pas rien et ça veut dire que Noomiz bouge vraiment ! En plus, ça fait « un rendez-vous encadré », c’est pas comme si nous on allait à un rendez-vous et après il n’y a personne derrière. L’équipe de Noomiz peut rappeler, demander comment ça s’est passé. Je pense que le fait qu’il y ait Noomiz derrière ça permet de crédibiliser plus le groupe.

Miliana et Laurent Cochini (Guitare) : www.noomiz.com/Miliana

Les rendez-vous s’enchainent, c’est un peu la course, un gros travail fourni par l’équipe de Noomiz et les gens du label !
J’assiste à une interview de La Féline (mon gros coup de cœur) après que Nicolas Gautier, le directeur artistique d’AZ, ait livré ses impressions à la caméra.

Je saisis l’occasion pour poser à Nicolas Gautier quelques questions :


Pour un gros label comme AZ, quel genre d’artistes vous surprend, vous intéresse et vous donne envie de collaborer avec lui ?

Un artiste atypique et original qui a une capacité à faire des chansons. Il ne faut pas oublier une chose : c’est que le but premier c’est de faire des chansons, qui doivent avoir de la qualité dans les arrangements mais dans ce qu’elles racontent aussi. Après, ce qu’on va chercher c’est l’efficacité dans une forme d’atypisme, d’originalité.

Vous espérez retrouver ce genre d’artistes grâce à Noomiz ?

C’est un petit peu l’idée. En tout cas avec Noomiz, ça nous permet d’avoir des facilités, peut-être des raccourcis pour aller très rapidement à des artistes qui soit n’auront pas eu la possibilité d’avoir accès à nous, soit qu’on aurait pas eu le temps de recevoir en temps normal et une plateforme comme celle de Noomiz elle permet tout cela : elle permet tout de suite de voir qu’est ce que l’artiste propose, quel environnement il a, comment sa page d’accueil est conçue et tout de suite ça donne une première indication sur les intentions sur la qualité, la façon de démarcher aussi, et celle de se positionner. C’est clair, donc ce qu’on attend d’un partenaire comme ça c’est de pouvoir tout de suite se dire « ben tiens lui il a ce petit plus » (sourire).

Et qu’est ce qui vous a séduit dans Noomiz ?

L’idée qu’il y ait un top, qu’il soit fait à partir de critères bien précis qui ont été définis avant. Aussi voir la capacité de l’artiste à être actif et à multiplier ces contacts, à multiplier les gens, parce que le top est établi par les gens qui vont naturellement écouter les chansons et la page de l’artiste et à diffuser sa musique. Je trouve ça bien, parce que au moins ce top nous permet de voir comment réagissent les artistes et comment ils entretiennent tout cela.

Vos conclusions que vous pouvez tirer de ce premier rendez-vous ?

C’était un super rendez-vous, et c’est surtout un choix que j’ai fait pour ce rendez-vous parce que j’avais déjà, au travers de la toile, croisé la page de cet artiste qui s’appelle La Féline, je m’étais déjà intéressé à « l’histoire » et ça faisait partie des groupes que j’avais envie de rencontrer dans les semaines à venir. Et c’est vrai, comme on le disait tout à l’heure, Noomiz a précipité cela. Le fait de voir le groupe dans Noomiz, de les voir assez haut dans le top m’a fait dire « ben c’est marrant j’avais envie de les voir ben c’est l’occasion ou jamais de le faire ! »

La Féline, c’est une fille, deux garçons et… un EP de bon augure. C’est aussi un trio qui aime la pop, le folk, le bizarre et la musique instrumentale. Tout cela m’a donné envie d’échanger quelques mots avec ces félins.


Vous avez un son assez particulier, une base folk à tendance pop et électro. Aussi un univers bizarroïde avec des influences assez diverses allant de Neil Young à Fever Ray. Vous avez toujours essayé de le personnifier ? Être particulier et singulier ?

– Agnès : C’est toujours une tension, y a un moment où la singularité risque de t’éloigner du public (rires)

C’est quand même un concept et un groupe assez original La Féline, non ?

– Agnès : C’est pas « on va être original », on fait juste des chansons qu’on estime être universelles, en même temps y a une exigence qui est liée à nos influences qui sont très variées et différentes, et qui nous rendent peut-être un résultat un peu particulier (sourire). On ne va pas quand même sur-estimer notre singularité mais ce n’est pas une attitude ’empruntée », c’est juste conscient et naturel.

Vous avez une bonne réputation scénique, un public assez enthousiaste à chaque prestation mais niveau maison de disque ça a ramé. La faute à ce son particulier ?

– Agnès : Y a eu pas mal de gens qui se sont intéressés à nous, on est pas mal entourés mais peut-être oui, parce que pour les petits labels indépendants on n’était pas assez indé et pour les grandes maisons de disque on n’était pas assez mainstream.

– Stéphane : Moi j’ai juste l’impression qu’on a pas énormément cherché en fait. Il n’y a que récemment qu’on s’est structuré avec une attachée de presse.

Qu’est ce qui vous a séduit dans Noomiz ? Pourquoi Noomiz et pas une autre ?

– Agnès : On a été guidés en fait. C’est notre attachée de presse qui nous a conseillé de nous inscrire et en effet, à partir du moment où je me suis inscrite j’ai constaté qu’on pouvait mettre des morceaux assez lourds, chose que je ne pouvais pas faire avec Myspace. Il y a une interface facile à utiliser. Vraiment, techniquement il y a une supériorité par rapport à d’autres sites et je ne soupçonnais même pas qu’on aurait ce rendez-vous. Donc y a le coté technique et aussi leur proposition de mettre en relation des artistes avec des D.A. est forcément encourageante

Et donc ce rendez-vous, c’est votre premier rendez-vous avec un D.A. et comment ça s’est déroulé ?

– Agnès : Ben c’est pas la première fois, on a déjà rencontré des directeurs artistiques … Hein, Xavier (sourire)

– Xavier : Oui oui, des gens !

Vos conclusions que vous pouvez tirer de ce premier rendez-vous ?

– Agnès : Les conclusions c’est que c’est jamais pareil, c’est comme les êtres humains. De notre petite expérience, on ne peut pas tirer des conséquences unifiées puisque ça ne s’est jamais passé de la même manière

Agnès, Xavier et Stéphane de La Féline : www.noomiz.com/lafeline