« Hi, we are Tumi And The Volume, Johannesburg, South Africa. » annonçait hier soir le chanteur de la formation Tumi Melokane face à un auditoire visiblement déridé et prosélyte.
Chacun est à sa place, le public devant la scène et sur celle-ci, le guitariste, Tiago Paulo (qui pourrait être le sosie officiel de Prince), son compère à la basse David Bergman et pour finir, le batteur Paulo Chibanga.

Leur dernier passage remonte à Saint-Nazaire remonte à 2009 dans le cadre du festival musical « Les Escales ». Une prestation déjà remarquée à l’époque grâce à une solide base de fans résidant en Pays de La Loire.
Le plaisir n’était que plus grand ce samedi 20 mars donc, quand tout ce petit monde a tenu le rendez-vous du soleil et de l’Afrique, de la couleur et du métissage, qu’il soit musical ou bien humain.

Car pour ce qui est du groupe, Tumi And The Volume présente sur scène l’image d’une nouvelle jeunesse, celle post-Apartheid.
Une jeunesse qui n’est plus en conflit avec son passé et qui cherche à aller de l’avant et surtout, avancer ensemble. Un élément qu’ils ont complètement intégré dans leur musique, mélange entre hip-hop, funk, jazz, musique africaine et soul. Un son qui dépasse les frontières et les cultures.

Le talent est là, la motivation aussi, suite logique de l’équation, en résulte le plaisir.
Tumi le poète et son big band réussissent à concilier tout un public (plutôt timide lors de la première partie d’ailleurs (Daau)) et le faire se réunir pour bouger aux rythmes des mots débités par le maitre de cérémonie Tumi, accompagné de sa bonne humeur et la batterie plus qu’énervée de Paulo Chibanga appuyé par les cordes groove de Tiago et Bergman.

Avec un sourire niais accroché aux lèvres durant un peu plus d’une heure de concert (je parle de moi rassurez-vous), Tumi And The Volume fait partie de ces groupes qu’on prend plaisir à voir et revoir indéfiniment.
Débordant d’énergie (positive), beaucoup plus que sur disque, le groupe assume ses couleurs et n’hésite pas à nous les faire partager.

Le public en redemande, réclame encore sa dose après une heure de concert qui a vu toute une salle remuer la tête, chanter, danser et même se déshabiller (si si il yen a eu un) sur la musique de Tumi And The Volume.
Finalement leur souhait sera exaucé et le groupe entre à nouveau sur scène pour un dernier rappel avant de la quitter cette fois définitivement sous une huée d’applaudissements.

« For Mozambique, Tanzania, for Zambia, Mali and Ghana, Botswana, Somalia, Sudan, Gambia, Niger, Uganda, Rwanda, Ivory Coast, Comoros, Togo, Congo, Burkina Faso, Morocco and Guinea Bissau, Gabon, and Guinea, South Africa, Libya, Egypt, Malawi, Chad, Djibouti, Lesotho, Liberia, Burundi and Kenya, Sao tome Principe, Mauritania, Eritrea, Seychelles, Cape Verde, Madagascar, Zimbabwe, Senegal, Nigeria, Sierra Leone, Algeria, Cameroon, Angola, Mauritius, Benin, Ethiopia, Swaziland, D.R.C, Tunisia, Namibia, The AFRIQUE! » mais aussi pour la France, ce soir Tumi And The Volume était dans la place !

Photos : © David Gallard.

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